Il semble que ce soit le mot d’ordre de la visite des trois ministres qui vont inaugurer les chrysanthèmes s’intéresser à la météo, à l’érosion au phare Amédée… plutôt que d’aborder les problèmes des usines, du corps électoral et de l’effondrement économique.
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » pourrait reprendre en cœur le trio. Le programme de Gérald Darmanin tient plus d’une visite touristique que d’un agenda organisé pour rencontrer les politiques et les acteurs locaux qui souffrent. Certes les ministères de la justice et de l’intérieur ne sont pas directement concernés mais ne seront-ils pas impliqués dans les sujets qui engagent aussi la paix sociale, comme l’indique de manière inquiétante le dernier communiqué de l’UC ?
Certes on peut, à l’image du député Metzdorf, être plus intéressé par le passage de la flamme olympique localement que par les emplois des salariés des usines, car l’un demande moins de compétences que l’autre.
Mais les sujets d’aujourd’hui sont les problèmes de demain.
Faire croire que l’usine du Sud est sauvée, comme l’affirme la présidente de la Province Sud, permet de sauver sa campagne électorale de fin d’année mais pas les emplois en 2025.
Le prêt relais de 100 millions d’euros, toujours pas signé, est censé être remboursé sur un an, alors qu’aucune perspective financière ne se dégage. La manœuvre s’apparente à creuser un trou pour en boucher un autre, le temps d’une campagne électorale. Comment rembourser une dette quand on ne gagne pas suffisamment d’argent ? Il faudra alors couper dans les dépenses de maintenance et surtout dans les sous-traitants du sud, ce qui provoquera des tensions et nous renvoie à un épisode que nous avions déjà connu avec l’USUP
…et à ce moment cela concernera directement le ministre de l’Intérieur !
